“Le club d’Aïkido du Cercle Lacay était bien représenté ce week-end à l’occasion d’un stage organisé par le Cercle d’Aïkido Parisien – Ann Jyou Kan.

Sous l’œil bienveillant de notre Sensei Anne Ducouret, nous avons eu le plaisir et l’honneur de participer à un stage de 3 jours, en recevant nos amis anglais du British Birankai : Tony Cassells Shihan et Mark Pickering Shihan.

J’avais beaucoup entendu Alain et Nicolas évoquer leur pratique. J’ai effectivement pu observer ce week-end comment ils captaient l’attention de tous. Le sérieux est là, et l’émotion aussi le vendredi soir …

La motivation était donc au rendez-vous pour clôturer une semaine bien chargée. Concentration obligatoire, j’ai rapidement ressenti le besoin d’être plus connecté que jamais. 

Parmi les éléments marquants du premier jour de stage, je retiens déjà le travail des saisies en morote dori décliné en Futari dari (face à deux uke). Le travail du centre et de l’énergie m’apparaît plus déterminant que jamais. La force ou la rigidité ne sont d’aucun secours. Il s’agit d’optimiser son potentiel physique, la concentration, la maîtrise des gestes, la respiration, …
L’œuvre d’une vie sans doute !

En travaillant nikkyo en futari dari, Tony Cassells Sensei s’est approché pour reprendre ma posture. Un honneur ! A l’occasion d’une pause, je me souviens que Anne Sensei rappelle fréquemment que la justesse et l’exigence de nos placements passent par le remodelage progressif du corps. 

Les 5 formes d’entrées, révisées la veille au Cercle Lacay avec Alain, étaient fraîchement intégrées pour faciliter la pratique.

Pendant les exercices au Jo ou au Tanto, Mark Pickering Sensei a mobilisé notre attention sur cette fameuse connexion. Celle-ci n’est pas que spirituelle, elle est aussi martiale. Cela peut devenir une question de survie !

J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à travailler avec des pratiquants venus de Norvège et d’Autriche. Il est toujours bon d’apprécier comment la pratique d’un sport, ici l’aïkido, avec l’école du Birankai, n’a pas de frontière.”

Pascal